Les vieweurs de mes chaînes Twitch et Youtube le savent bien : j’ai une appétence toute particulière pour les jeux dans lesquels il est permis aux joueurs d’incarner des animaux.
Si The Isle Evrima reste mon chouchou du genre dans la catégorie des jeux PVP (Player versus Player), WolfQuest, jeu vidéo de simulation de la vie sauvage en 3D, s’impose sans conteste en leader pour la catégorie des jeux PVE (Player versus Environnement) dans mon cœur.
Alors que The Isle Evrima vous propose d’incarner un dinosaure dans un univers largement inspiré de Jurassic Park, dans WolfQuest vous jouez… un loup ! Plus précisément un loup gris né dans la chaîne du nord du parc national de Yellowstone.

Votre jeune loup (ou louve, car le sexe est laissé à la préférence du joueur) a désormais l’âge de quitter la meute qui l’a vu naître pour s’aventurer seul dans le parc et fonder sa propre meute. Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille… Il vous faudra apprendre à chasser sans laisser trop de poils dans les différentes batailles qui vous opposeront à vos proies, mais également apprendre à vous défendre des prédateurs et des autres loups, rivaux qui n’attendent qu’une bonne occasion de spolier votre territoire et de tuer vos petits.
Oui, c’est cruel. Mais la nature est cruelle, n’est-ce pas ?
WolfQuest retrace avec un réalisme saisissant les difficultés que rencontrent les loups sauvages au quotidien. C’est bien ce qui rend son gameplay aussi captivant.
Non content d’être un jeu challengeant (essayez donc d’amener 7 louveteaux à l’âge adulte !), mettant sans cesse à l’épreuve la capacité des joueurs à élaborer des stratégies de survie qui les conduisent à « réfléchir » comme des loups, WolfQuest laisse la part belle à l’imagination. Les deux let’s play en cours sur ma chaîne YouTube en témoignent assez bien.
Dans Le Chant du loup et La Loi des loups, j’ai décidé de jouer mes aventures comme si mes personnages étaient des loups-garous. Une liberté narrative qui ravira tous les auteurs en herbe mais aussi les passionnés de généalogie. Car WolfQuest vous permet d’incarner un loup (ou louve) mais aussi toute sa descendance dans une véritable saga familiale !
Voici pourquoi j’aime autant ce jeu et pourquoi je vous invite à vous y plonger à votre tour.

🐺 WolfQuest, une écosimulation extraordinaire au service d’un jeu éducatif immersif
Qu’on se le dise : dans ma vie de gamer, je n’ai encore jamais croisé de jeux animaliers plus réalistes que WolfQuest. Et pour cause : il faut savoir que ce jeu était développé à l’origine par le zoo du Minnesota associé à la société de développement de jeux Eduweb. Dès la conception du projet, WolfQuest possédait donc une visée éducative avec pour objectif principal d’aider les joueurs à comprendre les loups et les rôles qu’ils jouent dans la nature.
Depuis 2013, Eduweb poursuit seule le développement du jeu, assistée par des conseillers scientifiques qui comptent parmi les meilleurs biologistes spécialistes des loups au monde. Ces derniers ont pour mission de garantir la fidélité de WolfQuest à la biologie et au comportement réels des loups.
Autant dire que le pari est déjà plus que réussi.

Graphiquement, le jeu n’est certes pas le plus beau du genre, mais son esthétisme reste d’un niveau tout à fait convenable. Par ailleurs, la richesse et les subtilités de ses mécaniques relèguent rapidement cet aspect au second plan. En effet, WolfQuest est incroyablement immersif. C’est à mon sens la qualité première que doit revêtir toute simulation de vie sauvage. Qualité que WolfQuest démontre avec brio en vous proposant d’expérimenter le cycle complet de la vie d’un loup dans un environnement fidèle à celui dans lequel évoluent les meutes de Yellowstone.
L’histoire de la vie… Version loups.
Ainsi qu’un Roi Lion qui voit se succéder les générations de rois sur la Terre des Lions, WolfQuest vous propose d’expérimenter le cycle complet de l’existence d’une meute de loups.
L’animal que vous incarnez a deux ans lorsqu’il quitte sa meute natale pour s’en aller établir son propre territoire. Le jeu vous guide à travers un système de quêtes qui vous enseignera les fondamentaux de la chasse afin de conquérir un•e partenaire. Puis aux côtés de l’élu•e de votre cœur, vous vous approprierez un territoire sur lequel vous élèverez vos petits que vous défendrez contre toutes les menaces. Et croyez-moi, c’est un vaste et dangereux programme !

Trouver un•e partenaire qui vous convienne ne sera déjà pas forcément chose aisée.
Certains joueurs auront des préférences de couleurs de pelage, d’autres rechercheront la perle rare, le loup ou la louve qui offrira la meilleure diversité génétique à leurs petits. Car WolfQuest, c’est aussi une histoire de famille, d’héritage et de génétique ! Vous aurez donc intérêt à bien choisir qui partagera votre quotidien fait de hurlements de coyotes, de firmaments incandescents et de poils collés de sang.
Votre partenaire (mate) de meute aura son propre caractère. Certains loups sont dynamiques ou au contraire paresseux, d’autres sociables ou solitaires, téméraires ou prudents. Un mate dynamique et solitaire aura davantage tendance à partir seul en vadrouille pour chasser ou marquer le territoire, vous offrant un répit précieux pour rester au terrier vous occuper de votre progéniture.
Un mate plutôt paresseux pourrait quant à lui préférer jouer les nourrices et vous laisser le soin du marquage du territoire et de la chasse. Un arrangement domestique qui n’est pas forcément en votre défaveur si vous goûtez plus à l’exploration qu’au baby-sitting.

Les mates sociables se démarqueront quant à eux par leurs interactions fréquentes avec les autres membres de la meute mais aussi par leur enthousiasme débordant pour vous accompagner partout à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Une situation qui là aussi a ses avantages (à deux, vous serez plus forts pour ravir des parcelles de territoire à d’autres meutes) mais aussi ses inconvénients (si les deux parents sont de sortie, les petits sont laissés seuls au terrier avec la menace de prolifération des puces à l’intérieur, mais surtout le risque qu’ils en sortent et tombent sur un prédateur).
Toute la difficulté d’élever et de protéger des petits sans vous oublier totalement dans l’équation et continuer à défendre votre territoire se fera vite ressentir. Chez les loups comme chez les humains, la parentalité se révèle être un boulot à plein temps qui pourrait plus d’une fois vous faire frôler le burn out. Mais ils sont tellement mignons, ces morpions !

C’est un véritable plaisir de les voir grandir au fil des saisons, prendre du poids et s’éveiller à leur environnement. Les interactions entre les adultes et les louveteaux et celles que les louveteaux ont entre eux sont incroyablement mignonnes. Les développeurs ont fait un excellent travail d’animation.
Les animations liées aux changements de saison sont également remarquables de finesse. Les averses de neige recouvrent le pelage de votre loup d’une fine couche de poudreuse. Et lorsque l’hiver bat son plein, le dépôt de neige au sol est si épais que les animaux y creusent des sillons en se déplaçant.

Ce mécanisme de passage des saisons contribue énormément au réalisme du jeu. Vous n’aurez pas les mêmes opportunités de chasse pendant la saison froide que pendant la saison chaude. En saison froide, les herbivores ont plus de mal à se nourrir et vous aurez donc plus de chances de tomber sur des individus affaiblis qui ne vous opposeront pas beaucoup de résistance.
À l’inverse, les proies du loup sont généralement en meilleure forme en été. Mais l’été voit aussi arriver la saison où de nombreux herbivores cachent leurs nouveaux-nés dans les hautes herbes. Un faon constitue une proie ridiculement facile pour votre loup qui peut ainsi profiter d’un bon repas sans devoir consacrer beaucoup d’énergie à la capture et la mise à mort de sa cible.
Les développeurs ont poussé le souci du détail jusque dans le ciel nocturne où les différentes saisons se reflètent à travers la position changeante de la lune et des constellations.

Puis un jour, les bébés que vous avez su protéger au fil des saisons deviennent assez grands pour quitter votre meute. Ils s’en vont et deviennent des loups jouables avec lesquels vous pouvez lancer une nouvelle partie.
Vous pouvez également choisir de continuer avec votre propre loup. Vous passez alors à l’année suivante et une nouvelle génération voit le jour, dont vous allez devoir prendre soin à son tour.
Le cycle de la vie se répète ainsi jusqu’aux 8 ans de votre loup, âge à partir duquel il devient susceptible de mourir à tout moment de mort naturelle dans son sommeil. Eh oui, les vrais loups ne sont pas éternels. En conséquence, et même si on le regrette parfois, leurs avatars dans WolfQuest ne le sont pas non plus… C’est pourquoi je vous conseille, si vous tenez vraiment à votre loup, de cesser de le jouer à partir de ses 8 ans pour ne pas risquer de le perdre définitivement à tout moment. Vous pourrez toujours continuer à le jouer dans le mode multijoueurs sans aucun risque, car les années ne passent pas dans ce mode.
Heureusement, en solo, un loup qui prend en âge gagne aussi en expérience. Le jeu vous proposera à chaque changement d’année de monter les stats de votre personnage.

En fonction des options que vous choisirez, vous obtiendrez un build unique qui apportera des changements significatifs à votre gameplay.
Vous pourrez par exemple vous spécialiser dans la chasse de proies rapides comme le pronghorn en buffant votre vitesse et votre stamina.
D’autres joueurs préféreront octroyer à leur loup des bonus qui lui permettront d’éduquer plus efficacement ses bébés ou de mieux garantir leur sécurité en le rendant plus intimidant aux yeux des prédateurs.
Plusieurs combinaisons sont possibles en fonction de la stratégie que vous souhaitez mettre en œuvre pour la survie de votre meute. Car oui, il vous faudra faire fonctionner vos neurones pour pouvoir survivre à l’environnement dangereux de Yellowstone !
Une flore et une faune fidèles à l’écosystème naturel des loups de Yellowstone
Toute la végétation que vous croiserez au cours de votre aventure, arbres ou fleurs, est réellement présente dans le parc du Yellowstone qui abrite des milliers de plantes.
Le parc constitue aussi l’habitat de centaines d’espèces animales. Par suite, tous les animaux que vous verrez dans WolfQuest sont véritablement ceux que côtoient les loups au sein du parc et dans son voisinage.
Entre les loups de votre propre meute et ceux des meutes rivales qui lanceront régulièrement des attaques plus ou moins frontales contre votre territoire, allant parfois jusqu’à vous attaquer au sein même de votre tanière dans l’espoir de tuer vos petits, vous croiserez évidemment beaucoup de canidés durant vos pérégrinations. La map du DLC Lost River comporte même des chiens domestiques ou sauvages susceptibles de se comporter comme des prédateurs.
Dans le DLC Hellroaring Moutain, vous aurez affaire aux gloutons (aussi appelé carcajous), un petit carnassier connu pour son agressivité.

Les renards peuplent quant à eux tous les territoires de Yellowstone. Attendez vous donc à en croiser souvent. Vous pouvez être serein cependant : il s’agit du seul carnivore du jeu qui soit totalement inoffensif pour vous et vos louveteaux.
Redoutez en revanche les loups rivaux, les ours, les pumas (ou cougar), les gloutons, les coyotes, les chiens et les aigles. Ces derniers ne se privent pas d’emporter les jeunes loups imprudent qui se sont trop éloignés de leurs parents.
Quant aux autres, ils sont susceptibles, en fonction de leur force, de leur nombre ou de votre état de santé, de représenter de sérieux compétiteurs pour la dispute d’un territoire ou d’une proie. Ils ne dédaigneront pas non plus s’en prendre à vos petits qu’ils voient comme de futurs concurrents pour les ressources.
Du côté des herbivores, je ne pense pas avoir besoin de vous expliquer pourquoi il vaudra mieux que vous évitiez d’aller vous frotter aux bisons. Les bestiaux sont des machines de guerre dotées d’un fichu caractère ! Mais ce sont loin d’être les seuls capables de vous infliger des blessures mortelles, voire de vous tuer. Si vous pensez que « herbivores » signifie « victimes », WolfQuest aura tôt fait de vous détromper !

Même si certaines proies sont plus faciles à abattre que d’autres parce que moins costaudes ou plus lentes, chaque chasse reste une entreprise risquée. Cerfs mulets, castors, wapitis, élans et même les vaches domestiques peuvent vous infliger de sérieux dégâts.
Vous devrez apprendre les particularités liées à la traque et à la mise à mort de chaque type de proie en fonction de la saison en cours.
Durant ces sessions de chasse, vous vous apercevrez vite à quel point les PNJ (personnages non joueurs, en l’occurrence ici tous les animaux autres que votre loup) de WolfQuest sont incroyablement travaillés pour offrir l’expérience la plus immersive et réaliste possible.
Si vous vous en prenez à un jeune wapiti, il y a toutes les chances que vous vous retrouviez avec une mère fâchée sur les talons, parfois accompagnée d’un mâle dominant soucieux de protéger son harem. Parfois, ils ripostent même à plusieurs ! Mais fuient dans d’autres circonstances… Cette adaptabilité permanente du comportement des IA à une situation à un instant T rend chaque partie imprévisible et unique, contribuant grandement au caractère passionnant du jeu.
De même, une ourse sera beaucoup plus agressive et prompte à vous attaquer si vous la croisez avec ses petits que si vous la rencontrez lorsqu’elle est seule.

J’ai pu remarquer aussi durant mes parties que les pumas se montrent davantage insistants à vous disputer les carcasses en hiver lorsque la nourriture est plus difficile à trouver, que pendant l’été où ils se régalent sans doute aussi comme les loups des jeunes herbivores.
Les PNJ loups, qu’il s’agisse des loups dispersés (ceux qui ont quitté leur meute) ou des loups de meutes rivales, possèdent également toute une palette de comportements sophistiqués qu’il vous faudra apprendre à décoder et dont vous devrez aussi apprendre à jouer.
Vous comprendrez que parfois, mieux vaut se cantonner à un échange de quelques grondements hostiles pour décourager la concurrence plutôt que de se lancer dans une bataille toutes griffes dehors à la vision du moindre poil ennemi au risque d’écoper de blessures qui pourraient vous handicaper lourdement. Une patte blessée peut mettre en péril votre survie et celle de votre meute. Vos petits comptent sur vous pour prendre soin d’eux ! Si vous ne pouvez plus chasser ou les défendre des prédateurs, votre mission parentale sera sérieusement compromise…

Les loups rivaux et les autres prédateurs ne vous feront pas de cadeau. Vos proies non plus. Elles tiennent à la vie et à celle de leur progéniture autant que vous !
Cette diversité d’espèces présentes en jeu et la complexité réaliste de leurs comportements dotent WolfQuest d’un gameplay éducatif captivant. Il ravira autant les amoureux de la nature et les rêveurs appréciant les jeux propices aux aventures narratives que les joueurs à la recherche de challenge.
🐺 WolfQuest, un jeu chill non dépourvu de challenges !
Pour moi qui suis un grand fan du jeu Dead by Daylight, les lives WolfQuest sonnent comme un pur moment de détente. Pour autant, si vous recherchez un jeu tranquille, où tout est beau tout est rose, dans lequel tout vous réussit, ne vous laissez pas attendrir par le côté faussement mignon et simpliste de WolfQuest. Le jeu regorge de subtilités qui le rendent beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît. Et si vous êtes un grand sentimental amoureux des animaux, il risque même de frapper durement votre petit cœur à plusieurs reprises.
WolfQuest a pour objectif d’enseigner l’écologie du loup en vous faisant vivre la vie d’un loup sauvage. Or, la vie des loups est loin d’être facile ou tendre. Certains des succès Steam qui y sont liés nous le rappellent cruellement :



Le jeu propose 4 niveaux de difficultés : easy (facile), challenging (normal), accurate (difficile) et ironwolf (toute mort de votre loup est définitive).
Le niveau de difficulté choisi impactera tous les mécanismes du jeu de façon significative, comme le pourcentage de recouvrement de la stamina et du sommeil, la vitesse à laquelle la faim tiraille votre loup ou encore les dégâts que vous infligent vos adversaires.
Je recommande le mode easy aux joueurs débutants, le temps de vous familiariser avec le jeu, notamment avec son système de traque par l’odorat. Puis, dès que vous avez acquis les bases, passez en mode challenging. Vous verrez la difficulté globale du jeu faire un joli bond, vous offrant un gameplay plus riche car il vous obligera à commencer à jouer de façon stratégique.
Le mode accurate est le plus difficile et sans doute le plus prenant car c’est celui qui se rapproche le plus de la vie des vrais loups. Il est recommandé aux joueurs expérimentés, qui savent déjà bien gérer leur endurance, construire et appliquer des stratégies de chasse adaptées à chaque proie. Avec ce niveau de difficulté, entre autres effets, vos cibles vous font beaucoup plus mal, vous récupérez votre stamina et votre vie beaucoup plus lentement et les meutes rivales sont beaucoup plus agressives dans leur conquête de territoire… Ce niveau de difficulté peut s’avérer extrêmement frustrant, mais aussi extraordinairement gratifiant lorsque vous parvenez à déjouer ses pièges.
Et Hécate, déesse grecque de la lune, sait qu’ils sont nombreux à se dresser sur le chemin de votre loup !
La chasse
Comme tous les carnassiers, les loups sont obligés d’en passer par là pour survivre. Si certaines chasses se révèlent faciles, comme la chasse aux lièvres ou aux jeunes ongulés que leurs mères ont caché dans les hautes herbes pendant la période estivale, d’autres poursuites s’annoncent beaucoup plus ardues. Et je ne vous parle même pas de chasser le bison ou l’élan, deux colosses qui auront vite fait de vous faire mordre la poussière en challenging et de vous one-shot en accurate. Toutes les proies peuvent être dangereuses.
Oui. Toutes. Même un cerf mulet ou un pronghorn si vous foncez tête baissée dans la bataille sans réfléchir à vos actes.

Dans la nature, les loups comme les autres prédateurs n’engagent pas de combats inutiles et ont plutôt tendance à se diriger vers les proies faciles (juvéniles, animaux isolés, malades ou âgés). Celles qui leur offriront les meilleures chances de pouvoir manger à leur faim en encourant le moins de dangers possibles.
L’équilibre du jeu est pensé pour vous faire agir comme un véritable loup en vous incitant à ne pas croquer n’importe quoi n’importe comment. Avant d’entamer une chasse, il vous faudra donc systématiquement faire la balance bénéfices / risques.
Tout d’abord, avez vous réellement besoin de chasser ? Si vous avez déjà des carcasses à disposition sur votre territoire, vous avez de la nourriture pour plusieurs jours. Il est donc inutile de gaspiller votre précieuse énergie et d’exposer votre vie aux aléas d’une poursuite. Les proies peuvent vous infliger de lourdes fractures qui pourraient lourdement vous handicaper et menacer la survie de vos louveteaux. Comment pourrez vous chasser lorsque vous n’aurez plus rien à vous mettre sous la dent et que vous aurez les pattes, le corps ou la mâchoire fracturés ?
Ne tentez pas le Diable. Laissez donc ce wapiti tranquille, même si son petit fessier blanc vous paraît rudement appétissant. Conservez donc votre énergie pour un combat que vous ne pourriez pas éviter, comme repousser l’incursion d’une meute rivale sur votre territoire par exemple.

WolfQuest nous apprend que l’école des loups est une école de patience, de persévérance et d’opportunisme. Apprenez à repérer les éléments les plus faibles d’un troupeau en mordant plusieurs individus pour tester leur résistance. Attaquez en priorité les animaux dont la santé est déjà entamée si vous le pouvez. Et si l’opportunité ne vient pas à vous, vous pouvez toujours essayer de la créer. Semez la panique dans le troupeau pour isoler un individu ou tenter d’en faire chuter un dans la cavalcade. Une proie au sol, c’est une gorge à portée de crocs !

Si vous êtes vous même en mauvaise santé, privilégiez la chasse de petites proies, type lapin ou faons, le temps que votre état s’améliore. Ne commettez surtout pas l’erreur de vous lancer dans une chasse trop ambitieuse que vous allez être contraint d’abandonner et pour laquelle vous aurez dépensé un peu plus de santé et d’énergie en vain.
Dans WolfQuest, croyez moi, chaque action que vous envisagez mérite d’être étudiée. La moindre erreur pourrait coûter votre vie, celle de votre mate ou de vos petits. Et avec tout le temps et l’énergie que vous consacrez à les élever, ces mômes, je vous en promets que vous vous en mordrez les coussinets si vous deviez en perdre un seul à cause d’un mauvais calcul de votre part.
Une bonne chasse est une chasse dont les bénéfices seraient supérieurs aux risques encourus en cas de succès, mais aussi une chasse dont les risques ne vous mettraient pas trop à mal en cas d’échec.

Si vous êtes en bonne forme, il sera parfois intéressant d’attaquer une grosse proie dont la dépouille vous permettra de ne plus avoir à vous soucier de la nourriture pendant plusieurs jours, sachant que votre mate pourra assurer la défense des petits pendant que vous récupérerez de vos blessures éventuelles.
Analysez bien toutes les options qui s’offrent à vous avant de vous jeter dans la baston. Parce que la chasse ne constitue pas votre seule préoccupation : vous avez aussi un territoire et des petits à défendre de vos rivaux et des prédateurs !
Les prédateurs
Si vous pensiez être le carnivore dominant des terres de Yellowstone, vous allez vite déchanter ! La concurrence est rude. Loups rivaux, ours, cougars, coyotes et aigles constituent des menaces mortelles pour votre territoire, vos ressources alimentaires ou même pour vos louveteaux.

Comme les proies, chaque espèce de carnassiers se combat d’une façon différente. Il faudra donc encore adapter votre stratégie à la situation que vous traversez à un instant T.
Autant vous dire que vous n’avez aucune chance contre un grizzli adulte. Même les oursons infligent de sérieux dégâts. Quand vous en croisez, mieux vaut donc éviter la confrontation. Mais si d’aventure celle-ci était inéluctable, privilégiez le « concours de grognements » à un combat pur et dur dont vous ne ressortirez pas vainqueur, voire dont vous ne ressortirez pas tout court.
Grognez pour tenter d’intimider l’ours et infligez lui quelques morsures rapides avant de vous en éloigner rapidement. Parfois, avec beaucoup de patience et au moins autant d’entêtement, cette stratégie de harcèlement finit par porter ses fruits et le pousse à fuir.
D’autres fois, vous tomberez sur un ours encore plus entêté que vous et il n’y aura pas d’autres choix que de vous incliner et lui laisser la préséance sur la carcasse que vous vous disputez. Même si le mérite de la mise à mort de la proie vous revient.
Bien que moins puissants, les pumas et les gloutons font des adversaires redoutables également. Tout comme les loups rivaux qui ont pour eux la force du nombre.
Les coyotes et les chiens sauvages sont généralement peureux. Mais gardez-les à l’œil tout de même. Enhardis par l’effet de meute, ils peuvent parfois se montrer étonnement téméraires et pressants.
D’une façon générale, je vous conseille d’éviter autant que possible les affrontements directs avec toutes ces espèces afin de préserver au maximum de précieux points de vie qui pourraient vous faire cruellement défaut plus tard dans une autre situation plus urgente. Essayez le plus possible de dissuader vos adversaires de se frotter à vous en poussant des grondements répétés et en leur infligeant quelques morsures d’avertissement que vous distribuerez trop vite pour leur laisser le temps de riposter.
Si j’insiste autant sur la notion de prudence, c’est parce que ces mêmes prédateurs peuvent attaquer votre terrier et s’en prendre directement à vos petits. Une icône apparaît lorsque l’un d’eux menace votre progéniture, s’affichant comme suit selon l’espèce en cause :

Généralement, une attaque de prédateurs sur votre terrier vous force à répliquer en vous engageant dans un combat quasiment inévitable. Il en va de la survie de vos petits. En prévision de ces moments, autant faire le maximum pour sauvegarder votre santé dans toutes les situations où l’affrontement direct a une chance d’être évité.
Hélas, il existe aussi des menaces contre lesquelles vos crocs et vos griffes ne peuvent rien…
Les fléaux du terrier : puces, inondations et attaques d’aigles…
Parfois, les ennuis proviennent de l’intérieur du terrier lui-même…
Plus vos petits passent du temps dans le terrier, plus la population de puces qui y loge à vos dépens prolifère. Vos loups peuvent supporter ces parasites un petit temps, mais il arrive un moment où les démangeaisons sont si fortes que vos bébés ne voudront plus rentrer dans le terrier. Il vous faudra alors faire déménager votre petite famille dans une autre tanière.
Un orage violent pourrait provoquer une inondation de votre refuge et vous contraindre également à déménager.
Hélas, vous devinez que parcourir la nature avec de jeunes loups intrépides et peu méfiants n’est pas sans danger…
Mais existe-t-il des endroits vraiment sûrs dans la nature ?
Nous l’avons vu dans le point précédent, plusieurs prédateurs sont susceptibles de venir s’en prendre à vos rejetons directement chez vous. Parmi tous ceux qui pourraient être tentés de s’en prendre à de jeunes loups, il y en a un contre lequel les parents lupins sont quasi-impuissants. La Mort venue du ciel : l’aigle royal.

Non content d’être puissant, ce rapace est aussi vif. Il a vite fait de s’abattre sur un petit loup non protégé et de l’emporter. Aussi, lorsqu’un aigle royal survole votre tanière, faites rentrer les petits au plus vite et collez au train des retardataires ou des insolents qui seraient restés traîner dehors au mépris des consignes de papa et maman loups.
Si l’aigle voit que vous ne baissez pas votre garde, il finira par se lasser et partira chercher sa pitance ailleurs.
Les différentes menaces qui pèsent sur vos petits vont parfois mettre votre sang-froid à rude épreuve, mais chaque louveteau amené à l’âge adulte est une belle victoire récompensée par le fait de pouvoir le jouer dans une prochaine partie si vous le désirez.
Réussir à amener des louveteaux avec des robes spéciales à l’âge adulte est encore plus gratifiant car ce succès vous débloque les coloris de pelage afférents dans le menu de création de loups.
🐺 WolfQuest et la personnalisation des loups
Lors de la création de votre loup, WolfQuest vous permet bien sûr de personnaliser sa robe.
J’ai fait de mon petit Medrawt, héros de mon let’s play Le Chant du loup, un loup roux. Tandis qu’Eunice, héroïne de La Loi des loups, possède un pelage qui verse plus dans les tons gris / fauves.

Mes souvenirs de jeunesse m’ont par ailleurs rattrapé quand j’ai vu que le jeu proposait de doter nos loups d’imperfections physiques comme des cicatrices.
Ni une ni deux, j’ai donc recréé le personnage de Balafré, antagoniste principal de la série animée Les animaux du bois de quat’sous. Je le joue aussi cruel et violent que l’emblématique renard bleu qui m’a inspiré le personnage. De fait, le gameplay que je suis avec lui s’en trouve beaucoup plus agressif que celui de mes autres loups et m’offre une expérience de jeu encore différente.
Là où Medrawt évalue prudemment les risques avant d’attaquer un rival ou une proie, Balafré n’hésite pas à montrer les crocs et à s’en servir même contre des adversaires beaucoup plus imposants.
Contrairement à Medrawt, Balafré n’est pas non plus ce que l’on pourrait appeler un père modèle. Il fait peu de cas de ses petits, sauf d’un ou deux par portée qu’il repère comme les éléments les plus prometteurs. Il ne s’occupe ensuite exclusivement que de ceux là, laissant à sa femelle le soin de la survie des autres petits.
Le défi de cette partie pour moi réside dans le fait de respecter le caractère du personnage sans aller tout droit au game over par une prise de risques ou une négligence des petits trop importantes.

Cette personnalisation esthétique des loups ainsi que la possibilité d’améliorer certaines de leurs capacités à mesure qu’ils prennent en âge facilitent le roleplay et la création de véritables sagas autour des meutes de loups que nous créons.
Et ça tombe bien, car c’est véritablement une saga que les développeurs de WolfQuest nous préparent pour l’année 2024 !
🐺 L’avenir de WolfQuest : la suite de la Saga arrive bientôt !
Pour l’heure, nous ne pouvons pas encore avoir dans notre meute d’autres loups adultes que notre loup et son mate. Une fois que nos petits ont atteints 20 livres, le jeu considère que nous avons rempli notre mission de parents et nous autorise à les faire grandir via le menu pour pouvoir leur faire conquérir un territoire et avoir des petits à leur tour. Quant aux parents loups qu’ils laissent derrière eux, nous pouvons les faire sauter à l’année suivante pour qu’ils donnent naissance à une autre génération.
Toutefois, WolfQuest prévoit de pousser l’expérience et l’immersion beaucoup plus loin dans un avenir proche.

En effet, lorsque la suite de la Saga sortira, nos bébés en grandissant pourront décider de prendre leur indépendance ou de rester auprès de nous. Ceux qui choisiront de rester dans la meute nous aideront à chasser, à contrôler notre territoire et à nous occuper de leurs nouveaux frères et sœurs.
Mais avant qu’ils soient d’un quelconque secours, nous devrons leur enseigner tout ça ! Les développeurs de WolfQuest ont récemment sorti plusieurs vidéos sur les évolutions qui arriveront prochainement dans la suite de la Saga. Notamment une vidéo sur l’apprentissage de la chasse par les jeunes loups.
Cet aspect m’enthousiasme particulièrement car il fait partie intégrante de l’éducation de tout jeune loup et je mentirais en prétendant que je ne me réjouis pas aussi à l’idée que certains de nos petits restent avec nous en grandissant.
Par ailleurs, compter plusieurs loups adultes dans la meute nous permettra enfin de chasser de grosses proies inaccessibles à un ou deux loups isolés. Bisons et élans, prenez garde !
🐺 WolfQuest se joue aussi en multijoueurs !

À cette heure, WolfQuest peut se jouer en solo comme en multijoueurs. Toutefois, l’histoire du mode multijoueurs est actuellement bloquée à un certain stade de croissance des louveteaux. Lorsque vous achevez la quête « rendez-vous site », vos bébés ne peuvent plus grandir et vous entrez dans un été éternel. Vous pouvez donc jouer indéfiniment avec vos amis et vos petits jusqu’à ce que vous vous lassiez ou lancer une nouvelle partie pour engendrer une autre portée. Mais il vous faudra alors repartir de zéro dans l’établissement de votre territoire et vous perdrez également toutes les relations rivales tissées avec les autres meutes. Pertes que je trouve regrettables quand vous avez commencé à construire une histoire.
La sortie de la Saga courant 2024 pour le mode solo laisse toutefois présager une bonne évolution pour le mode multijoueurs dans l’avenir. Les développeurs ont en effet évoqué la possibilité que le mode multijoueurs profite à terme de l’ensemble des mécanismes du mode solo. Les louveteaux de vos parties multi pourront alors grandir jusqu’à ce que certains décident de quitter la meute ou de rester auprès de vous pour en renforcer les effectifs. De quoi plonger avec ses amis dans une aventure sauvage captivante !
🐺 Informations pratiques
Où et à quel prix se procurer WolfQuest et ses DLC ?
WolfQuest est disponible sur Steam au prix de 19,50 euros.
Je recommande également ses DLC qui vous donnent accès à de nouvelles maps (Lost River et Hellroaring Moutain) et de nouvelles personnalisations pour vos loups (Yellowstone Wolf Coat Pack, Building Character Pack).
« Je vois qu’il existe plusieurs versions de WolfQuest. Laquelle prendre ? »
Prenez WolfQuest Anniversary. Il s’agit de la dernière version du jeu, celle régulièrement mise à jour.
WolfQuest Classic constitue la première version du jeu. Vous l’obtenez automatiquement en achetant WolfQuest Anniversary.
J’ai le jeu mais je n’ai pas envie d’y jouer en solo. Comment faire pour trouver des partenaires ?
Vous pouvez rejoindre n’importe quel serveur de jeu multijoueurs que le propriétaire a ouvert au public. Toutefois, il ne faut pas être intimidé par l’anglais car croiser des francophones par hasard reste rare. Ce peut être une bonne occasion de vous entraîner à pratiquer la langue de Shakespeare. Mais si cette dernière vous rebute trop et que vous préférez profiter de l’expérience WolfQuest sans la barrière de la langue, je vous invite à rejoindre ma communauté Discord (attention, vous devez avoir au moins 15 ans). Les loups y pullulent et c’est toujours un plaisir d’accueillir de nouveaux membres dans la meute.

Connaissiez-vous déjà le jeu ? Cette aventure vous tente-t-elle ?
Je vous remercie en tout cas d’avoir lu cet article jusqu’ici. J’espère, si vous hésitiez à vous prendre WolfQuest, avoir su rendre justice à ce jeu extraordinaire.
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Merci encore pour votre attention. Prenez soin de vous, mes loups !
@ bientôt quelque part,
Chris

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