Étoiles Noires : Présentation du projet, prologue et premiers chapitres [roman, homorance d’urban fantasy]

Buongiorno a tutti ! J’espère que vous allez aussi bien que possible en ces temps à moitié confinés.

La santé m’abandonne depuis plusieurs semaines, néanmoins je refuse de me laisser abattre. Le NaNoWriMo continue et je ne suis pas peu fier d’en être déjà à plus de la moitié du défi avec quelques 38 075 mots écrits pour mon projet d’homorance avec des vampyres : Étoiles Noires !

Ce NaNoWriMo devrait suffire à venir à bout du premier jet de cette histoire (je dirais que j’en suis à 65% actuellement, ce qui me laisse une marge confortable pour le finir d’ici la fin du mois). Même si le travail de réécriture derrière sera colossal (comme toujours pour mes premiers jets rédigés en novembre), cette avancée me comble de bonheur. Plus le nombre de mes participations au NaNoWriMo augmente, plus je me rends compte qu’il est facile pour moi d’en atteindre l’objectif quantitatif alors qu’il y a cinq ans, cela me semblait tout bonnement infaisable.

Ma première participation remonte à 2015 et en effet, je ne peux que constater les progrès réalisés depuis, pendant et hors période du NaNoWriMo. À commencer par le fait de réussir à achever mes projets ! (Dont deux sont déjà officiellement édités : vous pouvez trouver les informations ici).

La réécriture de mon premier long projet (Les Ombres de Rome, roman de fantaisie urbaine) se poursuit, et cette année je voulais profiter du NaNoWriMo pour avancer un projet connexe s’inscrivant lui aussi dans l’univers des Chroniques de la Maison Lepide.

Alors qu’est-ce qu’Étoiles Noires ? De quoi ce nouveau récit va-t-il parler ?

Source : pinterest, crédit : Nicodemus

Fiche technique


Titre du projet : Étoiles Noires

Format : Novella

Genre : Urban-fantasy (fantaisie urbaine), romance M/M

Cycle : Étoiles Noires s’inscrit dans l’univers des Chroniques de la Maison Lepide. Une saga vampyrique (oui, avec un Y, je ne le répéterai jamais assez !) dressant le récit des aventures d’un clan d’immortels régnant sur Rome et dont tous les tomes pourront se lire indépendamment les uns des autres.

État d’avancement au 20 /11/2020 :

Premier jet – 90 %

Réécriture 1 – 0 %

Pitch


Matthieu rêve d’une vie dans laquelle il n’aurait pas à cacher son homosexualité ou à la vivre honteusement aux yeux de sa famille et d’une Italie encore très catholiques. Mais comment assumer de ne pas répondre au modèle d’individu attendu par la société lorsqu’on a seulement 17 ans ?

Isolé par le secret qu’il porte, l’adolescent se construit bon gré mal gré avec des repères qu’il sait ne pas lui correspondre et affronte les tempêtes de l’existence en s’immergeant dans l’univers fantasy du groupe rock Naamaah, mené par le charismatique Ricardo Uzzeni. Parfois, Matthieu a l’impression que la voix du chanteur demeure la seule chose qui l’accroche encore au monde. Il y puise l’énergie de continuer à avancer avec l’espoir de pouvoir un jour mener une vie heureuse, mais des rumeurs sur son compte commencent à courir dans son lycée et il devient bientôt victime d’un harcèlement organisé par ses camarades. La seule aide qu’il reçoit dans des circonstances dramatiques provient de quelqu’un dont il pensait ne rien pouvoir espérer : Ricardo Uzzeni.

Après ça, l’adolescent n’a plus qu’une obsession : le revoir. Il s’apercevra cependant que le chanteur s’avère bien différent de la personnalité que ses fantasmes lui prêtaient et qu’il aurait été mieux inspiré de ne pas chercher à connaître son idole.

Bérenger Anceaux dans le clip « J’ai le droit aussi » de Calogero, chanson qui fait partie de mes sources d’inspiration pour cette histoire.

Thématiques du novella


Contrairement à Phil Muti, le quinquagénaire héros de mon roman Les Ombres de Rome, Matthieu en est encore à l’âge où l’on erre à la recherche de soi-même en quête de reconnaissance dans les yeux des autres et surtout d’amour. Une réflexion omniprésente sur la construction de l’identité et l’affirmation de soi traverse donc Étoiles Noires de son prologue à son chapitre final.

Certain-e-s d’entre vous se disent peut-être que ce thème est vu et revu dans la littérature, notamment LGBT. C’est vrai. Mais il m’est particulièrement cher parce que j’y suis confronté chaque jour dans ma vie quotidienne et que je suis persuadé qu’ajouter une couleur de plus à la palette des voix s’exprimant sur nos expériences de vie LGBT+ ne peut que profiter aux personnes qui en auraient besoin.

Bérenger Anceaux et Jules Houplain dans Baisers Cachés (réalisé par Didier Bivel, 2016). Ce téléfilm aborde la révélation de l’homosexualité et ses conséquences parfois désastreuses en milieu scolaire.

Découvrir que nous ne correspondons pas au modèle d’individu attendu par la société à laquelle nous appartenons peut constituer un véritable traumatisme. Bien sûr, des progrès ont été réalisés dans l’acceptation des différences (notamment d’orientations sexuelles ou d’identités de genre), mais il reste encore énormément de chemin à parcourir et en tant que personne doublement concernée par le sujet, étant à la fois un homme trans et un homme gay, je peux vous l’affirmer : la cisnormativité et l’hétérosexualité restent des normes encore beaucoup trop excluantes.

C’est cette solitude que Matthieu combat dans Étoiles Noires. Celle dans laquelle le plonge un environnement parfois ouvertement homophobe, et celle dans laquelle il finit inéluctablement par se placer de lui-même pour se protéger sans plus savoir comment s’en dépêtrer, comme une mouche engluée dans une toile d’araignée.

Chaque être humain possède sa propre manière de faire face aux épreuves de l’existence : certains peuplent leur solitude de rêves et de personnages extraordinaires tandis que d’autres se réfugient dans les paradis artificiels, et d’autres encore se raccrochent à une ou plusieurs figures qu’ils érigeront en modèles et en guides sur lesquels prendre exemple pour avancer. C’est à ce dernier cas que s’intéresse Étoiles Noires à travers l’affection si particulière qui peut attacher un fan à son idole.

Nombre d’entre nous grandissent en admirant une personne célèbre : acteur•trice, chanteur•se, écrivain•e, sportif•ve. Leurs étoiles brillent au-dessus de nos têtes jusqu’à parfois se transformer en phares qui guident nos existences lorsque nous nous perdons dans la nuit. Nous pouvons alors assister à un phénomène de coconstruction de notre identité personnelle (et parfois sociale, les autres nous voyant comme « lae fan de… ») à travers notre adoration pour la star dont nous adoptons les valeurs parfois jusqu’à chercher à reproduire son comportement. Si ce phénomène peut prêter à sourire, notamment si l’on pense à la fièvre autour de certains boys bands anciens et actuels, il n’en reste pas moins que je connais un paquet de gens qui, à un moment dans leur vie, ont été aidés (voire sauvés) par l’influence d’un•e artiste. J’en fais certainement partie et ce n’est pas tout à fait un hasard si j’ai choisi la musique pour aborder cette thématique dans Étoiles Noires sans oublier de présenter son versant plus sombre : le culte de la personnalité qui accompagne généralement le phénomène de starification.

Matthieu s’en rendra compte à ses dépens : nous accordons parfois notre amour à des gens qui ne le méritent pas seulement pour l’image qu’ils nous renvoient, et non pour ceux qu’ils sont réellement.

Les personnages et l’univers


Le trio rock Naamaah m’a été inspiré par les membres du groupe Muse (mais rassurez-vous, à ma connaissance Matt, Dom et Chris ne boivent pas encore le sang de leur public). Source.

Étoiles Noires s’inscrit dans Les Chroniques de La Maison Lepide et se déroule après les événements survenus dans Les Ombres de Rome (mais peut se lire indépendamment de ce premier roman). Vous y retrouverez donc quelques personnages comme les vampyres Ricardo Uzzeni, Leon Einsenmann et Dylan Maggioli et leur univers surnaturel féroce et sensuel. Le fait que le héros soit un adolescent n’édulcorera pas le récit puisque c’est d’abord à travers la musique de Naamaah, le groupe de rock fondé par trois membres de la Maison Lepide (Ricardo, Ned et Dylan) que Matthieu explorera sa connaissance de lui-même et sa sexualité, et ensuite grâce aux échanges qu’il aura avec chaque membre du groupe qu’il évoluera dans l’affirmation de lui-même.

Étoiles Noires s’adresse donc essentiellement à un public d’adolescents à partir de 16 ans et d’adultes.

Inspirations


Comme je vous le confiais dans cet article, il est difficile de cerner précisément le processus créatif qui a conduit à la création d’un récit. Je suis toutefois certain qu’au commencement d’Étoiles Noires était mon envie d’écrire :

  • un récit qui mettrait davantage en valeur la carrière musicale de Naamaah chez les humain-e-s que tous ceux que j’ai pu écrire jusqu’à lors ;
  • un récit qui me permettrait de décrire au moins une scène de concert, car s’il s’agit d’événements qui mettent mal à l’aise ma part introvertie, je reste fasciné par l’énergie et l’effervescence humaines qui s’en dégagent ;
  • un récit portant sur la thématique de la découverte de son identité et de l’affirmation de soi (grand combat de ma vie, vous l’aurez compris maintenant) ;
  • un récit qui finirait bien, ce qui n’est pas courant dans mon univers (et pas gagné pour Étoiles Noires).

Tout ça a infusé dans mon cerveau jusqu’au jour où j’ai entendu une chanson de Calogero : J’ai le droit aussi.

Ce morceau et ce clip m’ont beaucoup touché. Calogero a su traduire avec des mots simples toute la peur, la souffrance et la révolte qui peuvent habiter le cœur des personnes LGBT encore à notre époque.

Certains couplets me frappent particulièrement :

« Je ne suis pas mieux qu’un autre
Je n’suis pas pire non plus
J’ai le droit de vivre heureux (….)

Que diront les gens
Ils plaindront mes pauvres parents
Que dire à ces gens
Qui me trouvent trop différent (….)

Tant pis si ça choque
Je ne veux plus avoir peur
Un homme est un homme
Peu importe où va son cœur »

À partir de cette découverte, l’histoire d’Étoiles Noires a commencé à prendre corps dans mon esprit. Cette chanson m’a rappelé l’existence du personnage adolescent de Matthieu que je portais déjà en germe et m’a donné envie d’en faire le héros de ce récit en lui conférant les problématiques hélas classiques que peut rencontrer un jeune LGBT (isolement, peur de s’avouer son homosexualité à soi-même, puis peur de se révéler aux autres et d’être rejeté, harcèlement, parfois jusqu’au désir de mort…).

En outre, personne ne me semblait mieux indiqué qu’un adolescent pour aborder la thématique de la construction de soi à travers des modèles célèbres (artistiques dans ce cas) et de l’affirmation de son identité.

J’en ai donc fait un fan de Naamaah , et la seconde thématique du roman sur le phénomène de culte de la personnalité que nous observons autour des célébrités est née de cette rencontre entre ces deux éléments. De plus, le fait que ce coup-ci mon héros soit un jeune de 17 ans issu d’une famille modeste créé un parallèle intéressant avec Phil Muti, l’avocat héros des Ombres de Rome, qui lui est un quinquagénaire qui assume son homosexualité depuis longtemps.

✒ Envie d’en découvrir davantage ? Lisez le prologue et les premiers chapitres du projet en exclusivité !

Je vous offre avec plaisir le prologue ainsi que les premiers chapitres du projet dans leur version de premier jet !

Vous pouvez les télécharger ici :

L’extrait est également disponible en Ebook, mais il faut me le demander car WordPress ne prend pas en charge ce format.

Bonne lecture et merci pour votre soutien si précieux ♥

Si vous avez des questions sur le projet, je vous invite à me les poser sans vergogne, je serai ravi de vous répondre lors de mon prochain live 🙂

@ bientôt quelque part, en compagnie de Matthieu, de Phil, de Ricardo et de tous les Autres,

Chris

Matthew Bellamy (aka Ricardo Uzzeni dans mon cerveau) lors d’un concert de Muse.

Annonce

Je chercherai des bêtas lecteurs•trices pour ce projet dans un avenir proche, manifestez-vous si vous êtes intéressé•e•s ☺

Attention toutefois à ne pas vous engager à la légère, une bêta lecture demande du temps et un peu de travail (je vous renvoie à cet article de Mx Cordélia sur la bêta lecture pour celleux qui comprendraient mal ce dont il s’agit), car il s’agit d’une étape essentielle dans la vie d’un manuscrit. Je retravaillerai mon texte à partir de vos remarques alors une fois engagé•e, je compterai sur vous 😉

11 commentaires sur “Étoiles Noires : Présentation du projet, prologue et premiers chapitres [roman, homorance d’urban fantasy]

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  1. Bonjour,
    J’ai découvert votre article par hasard en effectuant une recherche sur des homoromances et je suis content de ce que j’ai lu. Outre l’histoire fantasy, j’aime surtout votre approche de la différence par rapport à la norme. Etant moi meme gay et non binaire, j’ai beaucoup de mal à me classer au point de m’exclure de tout idéal de vie. Heureusement, je suis en couple depuis longtemps avec un homme qui m’accepte comme je suis, mais devenir non binaire suite à une agression m’a valu un passé sulfureux (drogue, chem sex) pour oublier mon coté « canard boiteux ». Je lirai le reste du blog avec plaisir. Bonne journée.

    Aimé par 1 personne

    1. Bonjour Alexandre,

      Merci pour votre intérêt et votre retour sur ce projet qui me tient à cœur. En tant qu’homme trans gay, j’en connais comme vous un rayon sur les difficultés inhérentes à une vie hors des normes. Il me semble important pour l’ouverture d’esprit et le bien être des futures générations d’en parler à travers la fiction autant que dans les témoignages, car ces deux modes d’expression ne touchent pas toujours le même public.

      Si les homorances vous intéressent, mon autre projet de roman « Les Ombres de Rome » ( https://chrisbellabas.com/2019/09/01/les-ombres-de-rome-prologue-extrait/ ) a également pour principaux protagonistes un couple gay. La romance n’y est pas centrale, mais elle existe 😉 (Quel bonheur de pouvoir écrire des livres tels qu’on aurait aimé en lire !).

      Quant au fait de « se classer », je comprends toutes les difficultés inhérentes à la question. Parfois l’on a envie de faire voler toutes les étiquettes pour être simplement soi, mais on se rend compte que les autres nous ramènent toujours à tout un tas d’étiquettes alors, tant qu’à faire, autant se coller soi-même celles qui nous correspondent le plus plutôt que d’en laisser juges des étrangers à notre esprit. Et puis les étiquettes sont aussi pratiques pour décrire nos expériences personnelles et trouver des personnes ayant des vécus similaires…

      J’espère que vos souffrances sont apaisées aujourd’hui.

      @ bientôt quelque part,

      Chris

      J’aime

      1. Bonjour chris,
        J’aime beaucoup votre réponse !
        Je comprends tout à fait ce besoin d’écrire pour se libérer des étiquettes toxiques et pour transmettre aux futures générations davantage de tolérance. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait en écrivant un roman : http://choremyself.canalblog.com/archives/2021/04/01/38896324.html

        Mais après tout, nous ne sommes obligés de réagir par rapport aux étiquettes sociales et psychologiques imposées par la société. Etre soi est une chose très difficile. Est-ce que les souffrances sont un jour véritables apaisées ? J’en doute, personnellement. J’ai connu des drames personnels, 20 ans après j’y pense encore. Ils font partie de moi, de ma façon de voir les choses. L écriture est souvent thérapeutique, mettre en scène des souvenirs douloureux permet de prendre de la distance par rapport à ce qu’on a enduré et de gagner (si possible) en sagesse..

        Je lirais bien « les ombres de rome » 🙂

        Bonne journée
        alexandre

        Aimé par 1 personne

  2. Hey !
    Super intéressante, cette présentation et analyse de ton projet 😀
    Pour la bêta-lecture, je suis très intéressé aussi, mais je ne suis pas sûr d’avoir beaucoup de temps à y consacrer avant quelques mois… Quoique je pourrais occuper mes pauses midi avec. En tout cas, je serai dispo s’il te manque des bêta-lecteurices quand tu en auras besoin !

    Aimé par 1 personne

  3. Sans surprise, je me suis hâtée de télécharger ce premier extrait qui est plus que prometteur!!! Tu sais manier la captatio, toi: dès la première ligne on est happé! Je sens que ça va être un régal et que je vais grandement apprécier autant les aventures palpitantes (et sanguinaires!) du personnage que son introspection (d’ailleurs tu dis que la quête d’identité des persos LGBT a été vue et revue, mais sincèrement je ne trouve pas. Il y a bien d’autres thématiques, comme les fameux triangles amoureux hétéro qui ont la vie dure, qui trouvent encore leur public. Le point de vue LGBT est encore à mon sens très nouveau, on est à des années-lumières d’avoir fait le tour de la question, d’autant que la perspective que tu sembles vouloir adopter, en plaçant le lecteur dans la peau de Matthieu et pas juste en le montrant évoluer à travers un regard extérieur, va forcément toucher une corde sensible. L’empathie fonctionne toujours mieux quand on se retrouve dans les souliers de l’autre 🙂 Et puis ce style, CE STYLE, cette justesse dans les formules, ce choix de mots, je ne m’en lasse pas! A bientôt et que l’inspiration soit avec toi!

    Aimé par 1 personne

    1. Merci mille fois pour avoir pris le temps de me lire et de me faire un retour ☺ Je suis ravi que l’extrait ait su éveiller ton intérêt pour l’histoire de mon petit Matthieu. J’avance bon train même si Les Ombres de Rome et certain-e-s des bêtas Lecteurs•trices de cet autre roman me tirent sur la manche très régulièrement xD. Idem pour le Procès Malefoy et ses fidèles, mais je ne pouvais pas laisser passer novembre sans me consacrer à ce troisième projet, car le NaNoWriMo constitue vraiment le moment idéal pour jeter un premier jet ^^ (tandis que la phase de réécriture dans laquelle se trouvent les deux autres projets demande du temps et de la lenteur pour favoriser la réflexion).

      Cela me fait plaisir que tu penses également que le thème de la quête identitaire te semble encore trop peu abordé côté LGBT. Pour dire vrai je suis plutôt de ton avis, mais je n’arrête pas de penser malgré moi à mes échanges avec des éditeurs•trices de récits LGBT+ qui me confiaient en avoir assez de ce thème qui représenterait plus de 80% des manuscrits qu’iels reçoivent. Iels m’ont dit aspirer à plus de diversité avec des personnages qui s’assumaient, voire qui menaient des vies heureuses (bon pour ça, moi j’ai déjà Phil Muti, mon avocat quinqua, et environ une centaine d’autres personnages gay, lesbiennes, bi ou pan xD). Argument que je peux parfaitement entendre. Après, je pense aussi qu’il faut écrire des récits qui nous ressemblent ou au minimum que nous avons envie d’écrire (d’où ce petit plaisir que je m’offre avec Étoiles Noires) et pas forcément ce qu’attendent les maisons d’édition. Mais il s’agit évidemment d’une réflexion toute personnelle.

      Merci encore & toujours pour ton fidèle et enthousiaste soutien ♥

      @ bientôt quelque part,

      Chris

      Aimé par 1 personne

      1. Ah bah évidemment, si tu ramènes Le procès Malfoy sur le tapis, je ne peux que te dire que celle qui écrit ces lignes se languit de connaître la suite!!! C’est vrai qu’il n’y a pas longtemps j’ai lu Un éclat de givre d’Estelle Faye, dont le protagoniste est bi, ce qui était rappelé sans en faire des caisses, juste en fonction de ses crush et c’était sympa de voir que l’homosexualité n’était pas l’unique critère qui le définissait. Mais malgré tout je pense que la quête d’identité reste un thème fort, qui parle encore beaucoup au lectorat, surtout dans cette ère où l’on prône (comme tu le dis dans ton texte) d’être qui l’on est quand la société n’est au contraire pas prête à l’accepter. Après, il me semble que Etoiles noires ne tournera pas QUE autour de la découverte de soi du perso et qu’une intrigue plus riche va être brodée autour (et Phil Muti me semble sacrément bien dans ses baskets!). Bref, fonce, la qualité de tes textes parlera pour toi de toute façon 😉

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        1. J’espère pouvoir poster au moins un autre chapitre du Procès Malefoy avant la fin de l’année comme cadeau de Noël 😉 (mais je ne m’engage à rien hélas, car décembre constitue la période de surcroît d’activité de mon entreprise).

          Pour ce qui est des héros LGBT, je comprends totalement le plaisir qu’on peut ressentir en tant que lecteur•trice de voir que leur orientation sexuelle n’est pas la seule chose qui les définisse. Après tout, il ne s’agit que d’un détail à l’échelle d’un individu et qui on aime ne change rien au reste de nos goûts et traits de caractère. Tout comme je comprends aussi le souhait des maisons d’édition que j’exposais plus haut. J’apprécie également de voir des personnages LGBT+ heureux d’être qui ils sont et de les suivre dans des problèmes autres que ceux liés à leur identité sexuelle ou de genre. Pour autant, comme tu dis, homo, bi ou hétéro, la quête d’identité reste un enjeu fort pour l’humanité (et donc la littérature et l’Art en général). Le tout reste sans doute de trouver une manière intéressante d’aborder cette thématique et effectivement, Étoiles Noires la dépasse en s’intéressant à d’autres aspects (notamment la relation fan/idole et bien sûr la dimension vampyrique de mon univers).

          Au risque de me répéter, mais c’est parce que vraiment, je le pense : merci encore pour ton soutien ♥

          Aimé par 1 personne

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