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Jour 5⚠️ Attention, les articles contiennent tous des spoilers sur des éléments du livre non portés à l’écran.
Plus j’avance dans ma lecture, plus je remarque que Michaël Crichton ne s’enquiquine pas pour ses titres de chapitre ! Et ce constat ne se démentira pas par la suite, mais il a bien raison, me direz-vous, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Quand je me casse la tête pour trouver des titres de chapitre un peu classes pour Le Procès Malefoy, Crichton se contente d’intituler ses chapitres en fonction du lieu de l’action ou du personnage vedette. Efficace, mais un tantinet trop transparent parfois sur le contenu du chapitre.
Bref, prêt•e•s pour le chapitre du jour ? Alors allons-y !
New York
L’action de ce chapitre (qui n’apparaît pas dans le film de Steven Spielberg) reprend à New York, dans le laboratoire des maladies tropicales où travaille le Dr Richard Stone. La secrétaire du Dr Simspon, absent pour l’été, lui a envoyé le morceau de lézard arraché au singe hurleur sur la plage en lui demandant de l’identifier et de déceler s’il était porteur de virus.
Après examen, le sang du « lézard » ne présente aucune particularité et son identification s’avère impossible. La thèse du basilic est donc accréditée par défaut.
Quand le Dr Guitierrez reçoit ces résultats, il conclut qu’en l’absence de maladie transmissible, la population du Costa Rica ne court aucun danger grave. De plus, il est conforté dans sa théorie selon laquelle il s’agirait d’un animal inconnu chassé de son habitat naturel et pense que les choses rentreront dans l’ordre quand l’animal en question s’habituera à son nouveau milieu.
Le chapitre pourrait s’arrêter sur cette conclusion optimiste, mais ensuite nous changeons de scène. Nous sommes à présent dans une clinique du pays et une sage-femme entend gazouiller dans une chambre où se trouve un nouveau-né. Elle pense qu’il s’agit d’un oiseau qui s’abrite de la pluie dans l’encadrement de la fenêtre, mais quand elle entre, c’est un tout autre spectacle qui s’offre à ses yeux :
« Autour du couffin, trois lézards d’un vert sombre étaient accroupis comme des gargouilles. […]. Elena vit le sang qui coulait de leur gueule. Un lézard se pencha lentement, avec un petit gazouillement, et, d’un mouvement preste de la tête, arracha une bouchée de chair dans le berceau. »
Il est 12 heures. Bon appétit !
