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Jour 6⚠️ Attention, les articles contiennent tous des spoilers sur des éléments du livre non portés à l’écran.
Salut, les raptors ! Comment allez-vous par ce beau dimanche ? J’espère que vous arrivez à vous reposer et à vous détendre autant que vous le souhaitez. De mon côté, il me tarde de voir les vacances arriver pour souffler et reprendre à 100% mes activités créatives.
Mais nous ne sommes pas là pour tailler le bout de gras (contrairement aux dinos du roman et du film Jurassic Park), alors on s’y colle au commentaire de ce chapitre ?
La forme des données
Dans ce court chapitre, absent également du film de Steven Spielberg, nous retrouvons la sage-femme qui a interrompu le festin des procompsognathus autour du couffin d’un nouveau né. Trop tard, hélas, celui-ci n’a pas survécu. Dans son rapport, elle écrit que l’enfant a été victime d’un brusque syndrome infantile mortel, et personne ne remettra jamais cette version en doute. Est-ce parce que les attaques de « lézard » finissent par se calmer au fil des semaines, les animaux mourant naturellement comme l’avaient prévu les créateurs de Jurassic Park s’ils venaient à s’échapper de l’île et ne plus être alimentés par les substances que leur dispensent les vétérinaires du parc ? Nous aurons probablement la réponse dans un futur chapitre. En attendant, nous ne pouvons que nous interroger et constater que ce n’est pas un seul procompsognathus, mais au moins quatre qui ont joué les filles de l’air. D’accord, il s’agit de petits animaux qui peuvent très facilement se glisser partout en se faisant discrets, mais aussi petits soient-ils, ils ont quand même réussi à sortir du parc sans se faire repérer et à effectuer la traversée jusqu’au continent en embarquant clandestinement à bord d’un bateau.
À l’heure où nous parlons, les paléontologues ignorent toujours si procompsognathus est réellement l’ancêtre de compsognathus, mais pour ce qui est du descendant des procompsognathus de ce chapitre, ne cherchez plus, je l’ai trouvé :

Pendant ce temps, dans le laboratoire où les échantillons de salive prélevés sur le bras de Tina ont été envoyés, les chercheurs font des découvertes étonnantes. L’une des protéines de la salive du prétendu lézard présente une masse moléculaire tout à fait exceptionnelle. Les chercheurs supputent qu’il s’agit d’une substance neurotoxique apparentée au venin du cobra. Enfin, des traces d’une enzyme connue pour être un marqueur en génie génétique sont également relevées. Cette enzyme n’existant pas chez les animaux sauvages, les techniciens croient toutefois que l’échantillon a été contaminé au laboratoire et ne mentionnent pas ce dernier point dans le rapport au Dr Cruz.
À ce stade, nous avons donc pas moins de 3 médecins (Guitierrez, Cruz et Stone) et une certaine quantité de laborantins qui ont eu des échantillons de la bête entre les mains, qui ont tous plus ou moins relevé des anomalies, mais personne n’a jugé bon de pousser les analyses plus loin. J’interprète cette situation comme une critique de la science lorsque ses certitudes et le besoin de rationnel la font passer à côté d’informations importantes.
Ce dernier point va être d’autant plus vrai concernant le Dr Stone dont le laboratoire conserve le fragment de « lézard » dans l’attente du retour du Dr Simpson. En effet, l’une de ses laborantines, voyant le dessin de Tina, reconnaît un dinosaure ( « mon fils passe son temps à en dessiner ») et insiste pour envoyer le fragment au Muséum d’histoire naturelle.
Après toutes les personnes qui ont eu la preuve de ce qu’elle avance entre les mains sans s’apercevoir de rien, je suis ravi que celle qui fasse preuve de cette présence d’esprit soit une femme. Mais évidemment, elle n’est pas écoutée. Le Dr Stone refuse catégoriquement sa théorie et déclare qu’il serait embarrassé d’envoyer ce fragment au Musée, craignant sans doute pour sa réputation s’il s’avisait d’avancer l’hypothèse qu’un dinosaure ait pu être retrouvé vivant sur une plage du Costa Rica.
Nous pouvons cependant pardonner aux docteurs suscités leur aveuglement : outre l’identification de l’animal difficile à partir d’une dépouille partiellement dévorée, croirions-nous nous-mêmes être face à un dinosaure quand bien même on nous agiterait une cascade de preuves sous le nez ? (ce que les personnages du roman ne possèdent pas pour l’instant). Le premier d’entre nous qui voudrait accorder du crédit à l’hypothèse serait probablement accusé de folie. Pourtant, comme le souligneront d’autres personnages plus tard dans le roman, des créatures réputées éteintes ont bien été redécouvertes à notre époque moderne (et je parle bien de la réalité ici, et non plus d’une fiction), comme le cœlacanthe (d’ailleurs menacé aujourd’hui à cause de la surpêche et de la pollution). Hélas, j’ai moins d’espoir pour ce qui concerne les dinosaures… Et c’est sans doute mieux ainsi. J’ai beau adorer ces créatures, je n’éprouve qu’un enthousiasme modéré à l’idée de partager les bois de ma commune avec une troupe de raptors ou un couple de Rex.
Comme j’ai pu le faire dire à Lucius Malefoy dans le chapitre 2 de ma fanfiction Harry Potter : « ce qui est mort est destiné à le rester. » Faisons confiance à la nature. Il serait malvenu de déranger l’ordre qu’elle a établi elle-même il y a des millions d’années en essayant de ressusciter des espèces éteintes par sa seule intervention.
Merci pour votre lecture et votre assiduité à ce rendez-vous !
Chris

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Du coup j’ai relu le tome 1 ! (par contre, j’ai pas réussi à me tenir à un chapitre par jour, j’ai tout lu 😥 ).
Ça fait un moment que je n’ai pas revu les films, mais sur le livre on reste quand même un long moment à se demander ce qu’il se passe, alors qu’on rencontre assez tôt Grant et les autres dans le film. J’aime mieux le livre à ce niveau, mais je ne pense pas que ce serait passé en film.
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Désolé pour mon temps de réaction, je lis les commentaires mais je n’ai / ne prends pas forcément le temps d’y répondre en semaine à cause du travail.
Tu as retrouvé ton exemplaire \o/ bon, j’aurais préféré que tu contiennes ta faim insatiable de lecture, mais je ne peux pas te blâmer. On a beau connaître l’histoire, ce livre est trop bien et il est difficile de se retenir d’en poursuivre la lecture une fois entamée. Et ce malgré un début un peu longuet comme tu le soulignes par rapport au film (surtout quand on connaît l’histoire : il n’y a aucun suspens, on SAIT que les lézards qui dévorent tout ce qui bouge dans les parages sont des dinosaures).
Jurassic Park est l’une des très rares œuvres que j’aime autant dans sa déclinaison littéraire que dans sa déclinaison cinématographique ^^
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Aucun soucis ^^ J’ai même poussé le vice jusqu’à enchaîner avec Le Monde Perdu (je ne me rappelais plus que le film était aussi différent, pour le coup). Oui, les 2 versions sont trop bien :!
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